A l’occasion de la semaine mondiale d’actions pour l’abolition de la viande (SMAV), nous étions une dizaine de militants à nous réunir ce samedi sur la place de la République pour une action théâtrale que l’on pourrait nommer “scène de crime”. Du (faux) sang était ainsi répandu au milieu d’une zone délimitée par des cordons de sécurité. A l’intérieur de cette zone, un militant jouant le rôle du médecin légiste, était occupé à récolter des indices permettant de faire la lumière sur le crime qui venait d’être commis (le meurtre d’un veau dont les morceaux avaient été envoyés aux quatre coins de la ville afin de satisfaire au plaisir gustatif de personnes ordinaires, mais pas pour le moins complices), tandis qu’à l’extérieur, d’autres militants interpellaient les gens sur cette mystérieuse affaire... On pouvait ainsi entendre “Un meurtre vient d’être commis ! Renseignez-vous !”. Les gens, saisis par ces mots, ou étonnés de voir du sang par terre, venaient alors nous demander des renseignements. Nous pouvions de ce fait leur expliquer que cette action était là pour lever le voile sur les implications de la consommation de viande, et notamment sur le fait que chaque consommateur de viande se rend indirectement complice de la mise à mort d’individus sensibles. Les réactions étaient dans l’ensemble assez communes, mais pour certaines personnes, cela semblait susciter la question suivante : quelle place j'accorde aux animaux dans ma vie, et est-ce que je pourrais mieux faire ?

Environ 500 tracts sur le thème de l'abolition de la viande ont été distribués et quelques contacts sérieux ont été établis.

A cette occasion de cette semaine mondiale d’actions pour l’abolition de la viande, les grandes villes françaises ont répondu présentes.

N'oublions pas que c'est aussi à nous tous de simplement passer quotidiennement le message autour de nous car, qui sait, il se tapit peut être dans notre entourage une personne prête à entendre ce que nous avons à dire.