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Journée Mondiale pour l'Abolition de la Viande:
28/01/2017
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Foire aux questions
- Quelle est la revendication du mouvement pour l'abolition de la viande ?
- Pourquoi vouloir abolir la viande ?
- Le choix de son alimentation ne devrait-il pas relever de la liberté personnelle de chaque individu ?
- Est-ce démocratique de vouloir imposer l'abolition de la viande ?
- Ne faut-il pas renoncer à l'abolition de la viande pour sauvegarder un secteur économique qui fournit des emplois ?
- La production et la consommation de viande apparaissent aujourd'hui essentielles à la subsistance de nombreux humains. Vouloir abolir la viande, c'est ignorer leurs intérêts !?
- Pourquoi ne pas autoriser au moins les élevages où les animaux mèneraient une vie heureuse ?
- Ce mouvement prône-t-il l'égalité entre les humains et les animaux ? Prône-t-il d'accorder des droits aux animaux ?
- Les animaux souffrent aussi, et sont tués pour les corridas, l'expérimentation animale, la fourrure, etc. Pourquoi cette revendication ne concerne-t-elle que la viande ?
- Qu'en est-il des produits animaux utilisés pour la consommation alimentaire autres que la viande (lait, oeufs, etc) ?
- Quelle différence y a-t-il avec la promotion du végétarisme/végétalisme/veganisme ?
- Pourquoi vouloir porter la question au niveau politique (en plus de promouvoir le végétarisme/végétalisme/veganisme auprès des consommatrices et des consommateurs) ?
- Qui organise ce mouvement ?
- Vous désirez que la viande soit abolie, soit. Mais comment pourrait-on nourrir les animaux comme les chiens, les chats... qui vivent avec nous si on ne peut plus se procurer de viande ?
Abolir l'élevage, la pêche et la chasse des animaux pour leur chair, ainsi que la vente et la consommation de chair animale.
Parce que la production de viande cause un tort considérable, en souffrance et en mort, à un nombre immense d'animaux, alors qu'il n'est pas nécessaire d'en manger.
Les activités qui causent des torts majeurs à autrui ne relèvent pas de la liberté de chaque individu. Il appartient à la société de les interdire par la loi.
Les arguments en faveur de l'abolition de la viande doivent pouvoir être exprimés et discutés sur leurs propres mérites. Serait-ce démocratique de vouloir empêcher le débat sur la légitimité de la viande ?
La sauvegarde des emplois et les autres raisons économiques ne sont pas suffisantes pour légitimer des pratiques injustes. L'abolition de l'esclavage a fait perdre leur source de revenus à certaines personnes ; elles ont été dédommagées. L'éthique doit l'emporter sur toutes les autres considérations.
Les abolitionnistes n'ont donc pas le devoir de justifier économiquement l'abolition de la viande. Ce qui ne veut pas dire que ces personnes se désintéressent de ce problème. La reconversion des personnes qui "vivent" actuellement de ces pratiques nécessite un accompagnement pendant une période de transition pour faciliter le reclassement des personnels, des entreprises et des secteurs concernés. Les pouvoirs publics doivent accompagner cette reconversion.
Non. Leurs intérêts doivent et peuvent être pris en compte dans la mise en oeuvre de l'abolition.
La capacité de nos sociétés à accorder une vie décente et une mort sans souffrance aux animaux dont la chair est commercialisée pour être mangée reste à établir.
Quoi qu'il en soit, la viande nécessite de tuer les animaux pour un produit qui n'est nécessaire ni pour être en bonne santé, ni même pour jouir d'une alimentation plaisante.
Ce mouvement prône l'abolition de la viande. On peut adhérer à cet objectif que l'on pense, ou non, que l'appartenance à l'espèce humaine est en soi un critère éthique pertinent. On peut y adhérer que l'on désire, ou non, accorder des droits fondamentaux aux animaux sur le modèle de certains droits humains. En pratique, abolir la viande, c'est, de fait, accorder aux animaux le droit de ne pas être maltraités ni tués pour être mangés par des humains.
Chaque pratique a ses spécificités (éthiques, culturelles, économiques, etc.) qui en font une question différente des autres, malgré les liens qui peuvent exister entre elles. Par exemple, savoir s'il est légitime d'interdire un aliment au nom des intérêts des animaux est un problème lié à la viande, pas à l'expérimentation animale.
Dans l'esprit du public, ces produits sont souvent perçus différemment parce qu'il semble qu'ils n'exigent pas de tuer des animaux. En pratique cependant, abolir la viande, c'est remettre en cause aussi les oeufs et le lait, ou du moins la quasi-totalité de la production actuelle. En effet, la consommation de ces produits n'est nullement nécessaire à une alimentation saine et :
- Les animaux concernés (vaches, poules...) sont tués aussi pour faire de la viande;
- Les veaux que fait naître la production de lait sont tués pour la viande;
- Les poussins mâles (nés de souches de poules pondeuses) sont tués peu après leur naissance;
- Et comme pour la viande, la capacité de nos sociétés à accorder une vie décente à ces animaux n'est pas établie.
La promotion du végétarisme/végétalisme/veganisme vise à ce que les individus, un à un, décident de changer leurs habitudes de consommation et cessent de manger de la viande.
La revendication d'abolition de la viande est une démarche politique : elle vise à faire adhérer l'opinion publique à l'idée que la viande doit être abolie. L'objectif est que les sociétés humaines, les unes après les autres, décident d'interdire sa production, son commerce et sa consommation.
Le refus de manger de la viande peut être vu comme un boycott à caractère politique, comme l'expression de son soutien à la revendication d'abolition, à l'image des 300 000 personnes qui, à la fin du 18ème siècle en Grande-Bretagne, boycottaient le sucre des plantations esclavagistes en pleine campagne pour l'abolition de la traite des esclaves.
Au delà des végétariens, de nombreuses personnes questionnent déjà elles aussi la légitimité de l'élevage, de la chasse et de la pêche. Ainsi, en France :
- 14% des personnes interrogées répondent qu'elles ne sont pas d'accord* avec l'affirmation "Il est normal que l'homme élève des animaux pour leur viande";
- 39% ne sont pas d'accord avec l'idée qu'il est normal "qu'on puisse tuer un animal à la pêche";
- 58,8% ne sont pas d'accord avec l'idée qu'il est normal "qu'on puisse tuer un animal à la chasse".
* Personnes se disant "plutôt pas d'accord" ou "pas d'accord du tout" parmi les 1.000 personnes interrogées pour l'étude de Geneviève CAZES-VALETTE, « Le rapport à la viande chez le mangeur français contemporain », novembre 2004, page 83 (dont on peut télécharger une version réduite ici).
- Pourquoi vouloir porter la question au niveau politique (en plus de promouvoir le végétarisme/végétalisme/veganisme auprès des consommatrices et des consommateurs) ?
Les changements spontanés de comportement des consommateurs ne constituent pas une force suffisante pour mettre fin à la boucherie. Il y a diverses raisons à cela. C'est d'ailleurs une situation très commune : on ne réussit pas non plus à résoudre les problèmes de l'insécurité routière, de la pollution, de la misère humaine, de la maltraitance des enfants en comptant uniquement sur la capacité de chacun à modifier ses habitudes pour y porter remède, même lorsqu'il qu'il est largement admis qu'il s'agit de maux.
En outre, prôner l'abolition de la viande est la continuation logique du végétarisme, du végétalisme et du véganisme. Les anti-corrida ne font pas que demander aux gens de boycotter les ferias, ils demandent l'interdiction de la corrida. Les opposants au foie gras ne se contentent pas de déconseiller aux gens d'en acheter, ils veulent obtenir l'interdiction du gavage. Idem pour les opposants à l'esclavage, au travail des enfants, etc. Pourquoi les opposants à la viande seraient-ils les seuls à se restreindre aux conseils individuels ?
La résolution pour l'abolition de la viande a été conçue collectivement par des personnes de tous horizons, réunies sur une liste internet ouverte créée à cet effet. Ce même petit groupe de personnes, et toute personne nouvelle qui voudra les rejoindre, se donne également pour tâche de faire partager l'objectif d'abolition de la viande auprès des organisations et militants animalistes de tous pays, afin qu'ils le reprennent publiquement à leur compte.
Mais ce mouvement n'appartient à personne, pas plus que la campagne pour l'abolition de l'esclavage n'appartenait à un cercle restreint ; il constitue un objectif à atteindre, une perspective pour orienter nos stratégies, un horizon concret qui peut nous réunir et galvaniser nos énergies, et nous espérons que chacun, que chaque organisation saura oeuvrer pour sa réalisation en fonction de son génie propre.
Pour cette raison, nous n'envisageons pas de créer de structure particulière ; ni organisation pour la chapeauter, ni même fédération ; un réseau entre les individus et structures engagées semble suffisant pour échanger aussi bien des informations que des points de vue stratégiques et mettre nos efforts en commun lorsque cela s'avère profitable.
- Vous désirez que la viande soit abolie, soit. Mais comment pourrait-on nourrir les animaux comme les chiens, les chats... qui vivent avec nous si on ne peut plus se procurer de viande ?
Les animaux comme les chiens et les chats peuvent déjà être nourris de façon végétarienne : il existe des marques proposant des croquettes ou des boîtes de nourriture sans viande et adaptée aux besoins nutritionnels de ces animaux. Plus la demande pour ces produits grandira, plus ils se diversifieront et deviendront accessibles. On peut également nourrir des chiens avec des repas végétariens équilibrés préparés à la maison. De même pour les chats, sous réserve d'y mélanger des additifs indispensables.
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Parce que la production de viande implique de tuer les animaux que l'on mange,
parce qu'ils souffrent de leurs conditions de vie et de mise à mort,
parce que la consommation de produits animaux n'est pas une nécessité,
parce que les êtres sentients ne doivent pas être maltraités ou tués sans nécessité,
l'élevage, la pêche et la chasse, ainsi que la vente et la consommation de produits animaux, doivent être abolis.